Découverte de la première berline familiale de la maison Suzuki. Avec une longueur de 4 m 65, elle elle s'offre au regard avec une ligne relativement classique de trois volumes, mais au look agressif qui débute par une calandre mangeuse de bitume et se termine par une double sortie d'échappement à l'arrière.
Entre la version normale et la version sport il y a finalement que le mode de traction diffère. En effet, la version normale est une 4 × 4, la Kizashi sport une pure traction avant. La Kizashi est propulsé par un moteur quatre cylindres de 2,4 l qui développe 178 cv et offre un couple de 230 Nm, ceci est pour le moment la seule motorisation disponible. À part ceci, on signalera également que la version 4 × 4 n'est disponible qu'en boîte automatique et la version sport qu'en boîte manuelle à six rapports.
Comme d'habitude, pourrait-on dire, les Japonais facilitent le travail et le choix à leur clientèle. En effet, à part le système de navigation ou la caméra de recul, tout le reste est de série. Et quand on dit tout, cela veut vraiment dire tout. Sans vouloir faire un listage complet de tous les éléments de confort et de conduite inclus de série, nous signalerons simplement ceux que l'on ne trouve pas toujours chez d'autres constructeurs. Nous parlons par exemple, du système de démarrage keyless (sans clés), de sièges électriques réglables à l’avant, de capteurs de parcage avant et arrière avec avertissement sonore et visuel, ou encore le chauffage des sièges à l'avant à trois niveaux.
En ce qui concerne la sécurité passive rien n'est laissé au hasard, tout est de série. ABS, ESP, airbags, anti-démarrage électronique, feux diurnes et Hill hold(assistance de démarrage en côte) etc.
Visite de l’intérieur.
Bonne surprise, les passagers prennent possession de l’espace douillet offert par une sellerie tout cuir (de série svpl.) et laissent le regard balayer un tableau de bord aux lignes épurées et aux plastiques bien assemblés. Les passagers arrière disposeront de suffisamment de place, et même la 5ème personne sera encore relativement confortablement installée pour de courtes distance toutefois.
Avec une ouverture relativement grande un coffre de dimension plus que correcte permet 460 litres de chargement. Pour des transports occasionnels, les sièges se laissent également incliner et accueilleront sans autre des paires de ski ou autres accessoires assez longs.
Conduite
En usage quotidien, la Kizashi se révèle être un véhicule agréable qui prend soin de ses passagers. Malgré les 18 pouces de ses jantes, les imperfections de la route sont bien filtrées. La direction est précise et la tenue de route presque exemplaire. Tout beau tout bien pourrait-on penser, malheureusement le portrait se détériore un peu lorsque l’on veut aller voir ce que signifie ce qualificatif Sport. Déception, le moteur se fait bruyant, la montée en tours est un peu oberlandaise et les changements de vitesse deviennent moins précis. Donc, de sport que nenni.
Bilan
Même si la vocation ne correspond pas au nom, il faut toutefois signaler que l’emballage global est plutôt bon. Beaucoup de voiture et d’équipement pour un prix en-deçà des fr.40'000.00. Vouloir l’acheter pour l’aspect sportif serait une erreur. Par contre, être au volant d’une limousine confortable, bien finie (même si par-ci, par là, quelques finitions surprennent) avec une motorisation suffisante et complètement équipée pour un prix abordable peut également être le bon choix.
En conduite normale, la consommation s’établit autour des 8l/100, en mode sport cela explose un peu, et pour les amateurs de la nature elle redonne 191 g de co2 au 100km.
Jean Louis Vidal – septembre 2011
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