Accroche: 

195 ch, 400Nm, le vaisseau amiral d’Opel ainsi doté devrait devenir un leader dans la catégorie des breaks puissants au tarif et à la consommation mesurée.

Est-ce aussi simple et aussi facile ? La réponse est plus compliquée.  Les performances annoncées ne sont en fait pas aussi spectaculaires que cela. Si l’Insignia est vivante à bas régime, elle le doit au bi-turbo, dont un des composants est dévolu au soutien du moteur dans les régimes inférieurs, alors que l’autre le stimulera dans les régimes supérieurs. Le résultat est satisfaisant sans plus. Le poids à vide de plus de 1600 kg, n’est pas étranger à cette vaillance bourgeoise.

Pour continuer, cette limousine de 4m 90, équipée d’une boîte automatique à six rapports réagit bien, sans plus. Les 400 Nm sont développés par un groupe diesel qui reste bruyant à froid, et sonore en accélération.

Tout cela s’accompagne d’une consommation réalisée en conditions optimales de circulation stabilisée à près de 8l/100, assez loin donc des 4,9 l annoncés par le constructeur. Pire elle dépasse les 10 l  en circuit urbain.

Cela ne paraît pas vraiment idéal comme début de découverte. Le portrait n’est quand même pas que négatif. L’Insignia Tourer est un break réussi, que ce soit ligne générale, ou aussi intérieur. La finition Cosmo bénéficie d’un équipement très complet, rayon sécurité ou confort. Depuis les fonctions multimédia, en passant par les sièges chauffants ou les assistances à la conduite telles qu’assistance au stationnement, régulateur de vitesse ou évidemment ABS, Esp, phares xénon. Notre véhicule de test bénéficie de plus de la traction intégrale. Il repose sur un châssis de type Super Sport qui provient du monde de l’OPC. Ceci signifie à la fois, certitude d’un tenue de route efficace et sûre, mais également d’une certaine sécheresse sur revêtements inégaux et à faible vitesse.

Conduite

L’insignia en impose par sa masse et sa motorisation puissante. La tenue de route est majestueuse pour une voiture de plus de deux tonnes à pleine charge. Si à bas régime et à froid, elle reste un peu bruyante, elle devient sur autoroute une compagne agréable au doux ronronnement, à peine perturbé lors d’accélérations un peu fortes. Le confort est un peu ferme, mais sans problème grâce aux réglages multiples. L’intérieur, tableau de bord, assemblage, choix des matières est typiquement Opel. C’est-à-dire bien fait, extrêmement complet et où rien ne manque.

Conclusion

Si l’image globale est malgré tout positive, il y a quand même quelques petites choses moins plaisantes.  La consommation reste un peu élevée, pas seulement par rapport à ce que fait la concurrence, mais surtout par rapport aux affirmations constructeur (4,9l). L’autre chose est le prix. Notre Insignia figure au catalogue à fr. 61'900.00, quelques petites options en augmentent le prix de 1'200.00. Le pack Swiss Cosmo qui figure au catalogue au tarif de 4'550, nous est signalé comme gratuit, sans explication. Ceci porte le prix à 63'100 /67'650.00, à quoi il faut déduire une prime Euro-Flex de 6'000.00 soit  57'100 francs.


Mais que cela ne vous empêche en aucun cas d’aller faire un tour chez votre concessionnaire le plus proche, et de faire un test. N’ayez pas la pédale trop dure et vous aurez beaucoup de voiture pour le prix.


Jean Louis Vidal novembre 2012

Critères de recherche:

OPEL InsigniaSports Tourer 2.0 BiTurbo CDTi 4x4 Cosmo

Catégorie de véhicules: 
Berlines familiales
Cylindrée: 
2000 - 2499 ccm
Carburants: 
Diesel
Nombre de portes: 
5
Prix base: 
61'900.00

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