Ce petit cabriolet est long de 4 mètres, large de 1m72, et haut d’à peine 1m22, donc proche du bitume. Le tout ne pèse que 1160 kg à vide.

Notre véhicule de test est propulsé par un quatre cylindres de 2.0l développant 160 ch avec un couple de 188 Nm. Il est monté d’origine en 205/45 sur des jantes de 17 ‘’.
Qu’est-ce qui distingue ce petit cabrio du reste de la concurrence ? Difficile à dire.  Est-ce le côté…. On connaît…, on sait que cela marche bien…, on sait que cela marche longtemps…, et…,et…,et.. Probablement un peu de tout cela. Une forme qui évolue imperceptiblement au fil des années, qui s’adapte au fil des liftings.

Utilisation.

Mon Dieu que la terre est basse en MX-5, mais qu’est-ce que l’on y est bien une fois dedans. En ce qui concerne la capote (qui ne pèse  que 30 kg toute mouillée) la Mazda MX-5 est à l’image de la pub de Cablecom, c’est simple et turbo-rapide. Vous manœuvrez un levier, un mouvement du poignet, et vroom di boum et la capote est ouverte. Assise, Le maintien est assuré par des coques Recaro confortables. Pour le reste tout est bien agencé, visible et accessible. Un tour de clé et cela s’anime. La double sortie d’échappement fait entendre un ronronnement sourd et musical, qui entre parenthèse en devient presque dérangeant, lorsque vous roulez en sixième à 80 km/h pendant un certain temps.

Le coffre est à l’image de la place à l’intérieur, c’est compact, petit et profond. Pas de quoi en faire un drame, suffisant pour le quotidien, mais un peu juste pour les trois semaines de vacances. Au diable les varices, de beaux supports de bagage ont été développés spécialement pour la MX-5. En ce qui concerne l’habitacle, la MX-5 n’est pas en retrait du reste des véhicules sur le marché. C’est bien assemblé, et les quelques places de rangement sont suffisantes pour le voyage et la désaltération.

Conduite.

Une MX-5, c’est un peu une sorte de karting. Même si le couple est un peu faible, et qu’il faille titiller la zone rouge pour avoir des sensations, il n’en demeure pas moins que les impressions de cette configuration, moteur avant-traction arrière nous reporte à une période que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître et où les perceptions de conduite s’inscrivaient en grand. Le rapport de masse assez idéal puisqu’il se trouve à 50/50 en augmente encore les plaisirs.

Les vitesses s’enclenchent facilement, quoique un peu sèchement. L’accélération devient réactive à partir de 4000 tr/mn. La consommation suit à l’identique l’indice de votre plaisir. En utilisation « standard  cruising », cheveux au vent et moustiques sur les dents, la consommation s’établit autour des 7,2 – 7,5l/100, ce qui est une valeur presque correcte. En cas de conduite vitaminée, la consommation flirtera facilement avec les 10 litres.

La tenue de route dépend entièrement de votre conduite. Sensations de conduite sur des rails en cruising, tant ce cabrio est stable, bas et bien réparti sur la route, autant la voiture devient un plus nerveuse en conduite sportive. Pas traître, la MX-5 se laisse maîtriser et le plaisir est important.

Accessible à partir de 28'900.- pour la version 1.8 de 120 ch, notre véhicule de test complètement équipé (toutes options) et motorisation de deux litres approche les 43 000.- Si dans un cas le prix paraît accessible, à l’autre bout, nous craignons que les acheteurs désireux de dépenser plus de 40 000.- ne se tournent vers d’autres alternatives.
Mais enfin, comme nous le disons toujours chez road and motor, le meilleur moyen de vous faire votre image est encore d’aller chez le concessionnaire qui se fera un plaisir de vous faire découvrir cette si sympa MX-5

Jean Louis Vidal juin 2013