Bien sûr, cela restera une affaire de goût, si on aime ou pas ce que l’on voit. Toujours est-il que les designers de Citroën ont créé. Partout l’œuvre du designer, et la recherche de la personnalité, est présente. Ici des lignes nerveuses, entourent, cernent les optiques, là des formes de carrosserie aux lignes hachées, aident à l’aérodynamique, ou ne servent qu’à la recherche de la forme. Le toit séparé en plusieurs segments, les portes sans serrures, tout cela fait une Citroën DS5. C'est-à-dire une voiture à forte personnalité, caractère destiné à un partenaire aux désirs en harmonie.
Pour le reste, qualifier une DS5 est difficile. Si certains y voient un crossover, d’autres y verront un break. Pour finir d’autres encore, y verront une limousine aux lignes uniques. Toujours est-il que la finesse est dans le détail, et que la DS5 en fourmille. Quel que soit l’angle du regard, l’image est unique. Latéralement, la ligne frappe par une ligne de ceinture assez haute et des vitrages relativement petits. Ils contrastent avec les pare-brise avant, toit et lunette arrière. L’arrière est imposant. Il rappelle les voitures d’avant-guerre avec sa petite lunette ainsi que le report de ceinture de carrosserie haute. Bref un bouquet de détails.
Motorisations.
La DS5 est disponible en deux motorisations essence de type THP, de 155 et de 200 chevaux. Deux versions diesel de 1,6 l E-HDI 110 chevaux, et 2 l HDI de 160 chevaux, ainsi que d’une version Hybride baptisée Airstream, de 200 chevaux complètent l’offre. Notre véhicule de test, une version 2 litres HDi de 160 chevaux équipée d’une boîte automatique bénéficie de la finition Sport Chic, soit la finition la plus évoluée de la gamme. Elle est disponible à partir de 52260 francs, prix sans les éventuelles primes.
Notre essai.
Avec la Citroën DS5, nous rentrons dans la catégorie des limousines prémium. Avec 4 mètres 50 de long, la DS5 est à mi-chemin entre une Audi A3sportback et une Audi A5, si l'on considère que l'on parle ici d'une limousine ou d'un break. Elle est large de 1 mètre 87, ce qui n'en fait plus une petite fourmi pour se glisser dans les places de parking étroites. La bonne découverte est la qualité de finition. Le groupe PSA a trouvé le chemin de la limousine à l’allemande. À l'extérieur, construction soignée, à l'intérieur ambiance feutrée, claquements de portes sourds, siègerie et assemblage de qualité.
Avec plus d'une tonne et demie, la Citroën DS5 a besoin d'une motorisation dynamique. La motorisation 2 litres diesel de 160 chevaux et surtout un couple de 340 Nm se révèle relativement bien adaptée.
Surprise, surprise, car si la DS5 reprend les trains roulants de la DS4, ce qui lui confère un comportement routier quasi indiscutable, il apporte également avec lui une certaine sécheresse de confort. Jusqu'à présent Citroën nous avait habitués à un confort soft, la DS5 nous rappelle que parfois nos routes ne disposent pas du meilleur revêtement possible. Les sièges ressemblent également de plus en plus à ceux de limousines allemandes par leur qualité, mais aussi par la fermeté. La tenue de route est irréprochable et le freinage efficace.
Surprise également dans l'impression dégagée, confort feutré, voire même avec un peu de fantaisie de cockpit d'avion, ce principalement renforcé par le découpage plutôt astucieux et novateur des fenêtres de toit. Partout, on remarquera la finition soignée, l'accessibilité tant aux places avant qu’aux places arrières, qui bénéficient d'énormément de place, grâce à un empattement particulièrement important. Si le coffre offre un volume intéressant d'environ 470 litres, le seuil de chargement un peu élevé peut parfois se révéler peu pratique.
Bilan global
La Citroën DS5 se voit dotée d'équipements complets, depuis l'affichage tête haute, jusqu'à l'assistance au stationnement, en passant par une caméra de recul, un système de navigation ou des phares xénon. L'énorme effort réalisé dans le design, la qualité de fabrication, la qualité des matières, ainsi que l'ensemble mécanique place indiscutablement la Citroën DS5 dans la catégorie des limousines à forte personnalité dont il faut tenir compte.
Jean-Louis Vidal, août 2012
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