Métiers de la mobilité : ça y est, j'ai mon diplôme, que vais-je devenir ?

Accroche: 
Dans un monde en perpétuel mouvement, il est évident qu'aujourd'hui, la formation de base est un élément important. Seulement voilà, si l'on veut progresser, cela ne suffit plus.

Pour la troisième fois, la division de technique automobile de la haute école spécialisée bernoise et les associations professionnelles de la branche suisse de la mobilité ont présenté lors d'une semaine d'orientation les différents chemins possibles.

Ces évolutions, peuvent ouvrir la voie à un examen professionnel supérieur ou à une orientation d'ingénieurs.Les différents partenaires parmi lesquels figurent l'union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA), l'union suisse du métal (USM), l'union suisse des carrossiers (USIC), la haute école spécialisée bernoise, département technique informatique (HESB-TI) se sont liés afin de permettre cette information.

Cette manifestation connaît un succès grandissant, et va probablement contraindre les organisateurs à en augmenter la durée. En effet, initialisé il y a trois ans, avec à l'époque environ 600 participants (tous apprentis de troisième année), pas moins de 900 viennent s'informer cette année. On pourra regretter, que pour des raisons obscures, malgré un effort particulier de communication des organisateurs, la participation romande reste faible.

Organisé comme le serait un salon, les apprentis peuvent circuler d'une cellule à l'autre, où leur sont présentés un ensemble d'informations couvrant des domaines tels que propulsion, sécurité, nouvelle technologie et construction de véhicules. D'autres animations plus ludiques ont permis à ces apprentis d'être sensibilisé sur des points particuliers, tels que simulations de choc ou encore ex-cavage à l'aide d'un simulateur plutôt efficace.

Pour que la perception de l'évolution technologique et des dangers de la circulation soient compris de façon plus sensible, les organisateurs ont présenté, d'une part, un tracteur capable de mémoriser un déplacement par GPS, et d'autre part, simulé un crash résultant d'une collision d'un tracteur chargé (28t) avec une colonne de véhicules à l'arrêt. Cette simulation avait pour but principal de démontrer que les accidents engageant des véhicules agricoles ne sont pas anodins. Bien souvent, mésestimés par leurs propriétaires, ces véhicules lourdement chargés, génèrent des forces en mouvement impressionnantes. Lorsqu’un de ces convois est en perdition, il devient difficile pour son chauffeur de maîtriser la situation. Chaque année, une dizaine d'accidents mortels sont là pour le démontrer.

Une chose est sûre, même si pour l'instant l'efficacité de la manifestation n'est pas vraiment mesurable, l'impact et le succès grandissant en démontre son intérêt.

Jean-Louis Vidal-2011-06-22.
 

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