L’Association Suisse des Moniteurs de Conduite (ASMC) estime que l’introduction du 0,1 pour mille se justifie aussi bien pour les moniteurs et monitrices de conduite que pour les élèves conducteurs, ainsi que pour les conducteurs titulaires du permis à l’essai et les accompagnateurs de courses d’apprentissage. Elle est également adepte de l’interdiction factuelle de consommer de l’alcool pour les conducteurs et conductrices professionnels. L’obligation de se soumettre à une enquête sur l’aptitude à la conduite en cas de conduite en état d’ébriété avec un taux d’alcool dans le sang de 1,6 pour mille ou plus contribue aussi à renforcer la sécurité routière. L’ASMC agrée donc la mesure.
Oui aux „feux allumés de jour“
L’organisation faîtière des moniteurs de conduite est d’accord avec l’usage diurne obligatoire des phares pour les voitures automobiles et les motocycles, ainsi qu’avec l’amende d’ordre prévue en cas de violation de cette nouvelle prescription. Les avantages liés aux véhicules automobiles qui circulent avec les phares allumés de jour l’emportent sur les désavantages invoqués parfois par les motards. Vu que seuls les véhicules mis en circulation pour la première fois sont équipés de feux diurnes qui s’allument automatiquement au démarrage, il est judicieux de remplacer l’actuelle recommandation par une disposition contraignante.
L’ASMC dit non dans deux cas
Par contre, l’ASMC s’oppose à l’interdiction de l’utilisation des feux de route à l’intérieur des localités. La formulation selon laquelle dans les localités les conducteurs éviteront autant que possible d’utiliser les feux de route lui semble appropriée et devrait être maintenue. En effet, l’utilisation des feux de route à l’intérieur des localités peut s’imposer selon les circonstances.
L’ASMC n’accepte pas non plus que le délai supplémentaire imparti aux titulaires du permis de con-duire à l’essai pour rattraper la formation complémentaire obligatoire soit porté à deux ans. Elle plaide pour le maintien de la règle actuelle du rattrapage dans les trois mois. Comme il est possible de prolonger ce délai dans des cas de rigueur, l’ASMC estime qu’aucun changement ne s’impose.
L’ASMC approuve par contre les modifications du 2e paquet qui ont trait à l’assurance qualité de l’évaluation des aptitudes à la conduite relevant de la médecine et de la psychologie du trafic, la mise à jour des exigences médicales minimales pour la conduite de véhicules automobiles, le maintien de la mobilité motorisée en limitant l’autorisation de conduire au lieu de la retirer.
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