Suzuki à l'offensive. Présenté en 2006 le concept de Suzuki Splash a très rapidement rejoint la série. Il a remplacé le Suzuki wagon R+, qui méritait bien son nom. Tout d'abord, et pour que cela soit bien clair. Si vous trouvez beaucoup de ressemblances entre le Suzuki Splash et l'Opel Agila, sachez que le Splash est fabriqué à 100 % par Suzuki. Ceci, fait que contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'Opel Agila est un Splash déguisé. |
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Long de 3 m 71, large de 1 m 68 et 1 m 60 de haut, ces dimensions compactes, le font appartenir à la catégorie des minispaces. À fonction très citadine, le Suzuki Splash présente contrairement à son prédécesseur une bouille bien sympathique. L'intérieur, est à l'image de la voiture. Multicolore, l'habillage, simple et propre, place la Splash en harmonie avec la clientèle visée. La position de conduite est correcte, même si le maintien latéral n'est pas la force principale des sièges avant. Il faut ajouter que ce véhicule est destiné avant tout à un usage régional, voire citadin. Par conséquent, on ne fera sûrement pas le Monte-Carlo avec. Parlons un peu technique. Reposant sur la base châssis et trains roulants de la Swift, la Splash hérite d'un caractère joueur et efficace. Pour se mouvoir, la Splash dispose de deux motorisations, un trois cylindres de 1000 cm³ , et un quatre cylindres de 1,2 l. Les deux versions sont essences, la première développe 65 chevaux, et le 1200 cm³, 86 chevaux. Le système de freinage, reste traditionnel pour ce type de véhicule, tambours à l'arrière, et disque à l’avant. Ensemble efficace, la Splash ne pèse que 1000 kilos. Habitabilité. La Splash accueille facilement quatre personnes adultes. Aucun problème même pour des adultes d'un mètre 80. Si la place à l'intérieur reste confortable pour les passagers, il n'en est pas autant pour le coffre. Maigrelet, il n'offre que 200 l de chargement à hauteur de sièges. Grâce à un système intelligent et rapide de rabattage, on peut néanmoins obtenir un plancher plat et un volume d'un peu plus de 1000 l. Test dynamique. Si la Splash que nous avons testé n'est pas un foudre de guerre, elle reste vivace et permet un déplacement agréable. La bonne surprise vient d'une très bonne insonorisation. La montée du Gotthard ne sera pas sa tasse de thé, par contre la descente, si vous êtes volontaire, laissera la Splash vous démontrer toutes ses qualités de tenue de route, et même de freinage. Les bonnes nouvelles, ne viennent pas que des performances de la voiture. La Suzuki Splash est déjà disponible à partir de 14 990 fr. Peu d'options sont à disposition, intérieur cuir ou aide au parcage arrière, sinon tout est intégré. Nos impressions. Petite citadine agréable, compacte mais confortable, elle correspond bien à l'orientation voulue par le constructeur. Peu gourmande, (5,5 l aux 100), elle est également économe. Courte, elle virevolte dans les petites rues de la ville et peut se garer dans toutes les petites places. La position assise, légèrement surélevée, correspondra bien à la gent féminine. Si vous n'avez pas dans l'optique de dévaliser Ikea, le volume offert par la Suzuki Splash correspondra largement aux besoins quotidiens. Jean Louis Vidal - 2010 - TMP top movies productions |