Quelle tristesse, cette mouvance autour de l’aérodrome militaire d’Interlaken. Cet aérodrome, partiellement militairement désaffecté retourne à l’usage de la communauté, et permet indirectement non seulement de « récupérer » un peu des impôts versés à la belle époque pour entretenir et faire « vivre « la structure, mais également de créer des rentrées financières susceptibles de supporter une partie des frais courants et quotidiens.

C’est avec une certaine joie, je découvre qu’une fois de plus quelques centaines de « pas contents »patentés, probablement retraités pour la plupart (n’ayant donc plus besoin de salaire pour vivre, les payeurs d’impôts vont naturellement continuer d’alimenter leur caisse de retraite), crient au secours de leur confort feutré et de leur droit au silence ou à l’absence de pollution, ont été déboutés.

Comme dirait la Castafiore, » je ris de me voir si belle en ce miroir ! », cette hypocrisie qui consiste à essayer de s’en prendre au maillon le plus faible pour « essayer d’amasser des points », qui permettront plus tard de « s’attaquer » à plus gros. Le proverbe dit « qui vole un œuf, vole un bœuf » pourrait être adapté à : « si je fais tomber le petit, je ferai tomber le plus grand plus tard ».
Il ne faut pas croire que nos « amis » s’arrêteraient là ! Après le slalom, il y aurait probablement le trucker festival, qui est à la puissance 1000 la nuisance possible du slalom. Ils ont déjà réussi à créer suffisamment de tumulte pour que le Red Bull Air Show, n’ait plus très envie de faire découvrir au monde entier la région d’Interlaken et des Alpes. Apparemment, notre Suisse n’a pas besoin de touristes.

Ce spectacle Red Bull tellement décrié et contesté par quelques-uns a eu des retombées mondiales pour la région oberlandaise. Mais pas de souci, Red Bull n’a eu aucune difficulté à se déplacer et à permettre à Interlaken et à la région de retourner dans l’ombre.

Quelle tristesse, quand l’égoïsme et le confort de quelques-uns met toute une région en danger. Mais bien sûr, nous sommes en Suisse et chaque citoyen a le droit de réclamer et d’être écouté. Quand même, il est de réclamations pour lesquelles le droit des plus nombreux prévaut celui des minorités, c’est aussi cela la démocratie…..
Alors Messieurs les insatisfaits chroniques de la place militaire d’Interlaken, rajeunissez, évoluez, soyez un peu tolérants pour des manifestations qui n’occupent finalement que quelques moments dans votre vie d’habitude si insipide. 30 jours de manifestions, soit environ 15 week-end, ne représente même pas 10% du temps annuel……réfléchissez

Jean Louis Vidal – décembre 2011