Maintenant SSangYong se mêle sans peur et sans reproche à la concurrence en Suisse. Certes le réseau n’est pas encore très étoffé, mais on progresse selon Robert Stoepman le patron de l‘équipe SsangYong en Suisse.
Foin de détail historique, SsangYong est de retour et de suite, montre avec le Korando qu’un vent nouveau souffle sur la marque. Formes moins extravagantes et couleurs dynamiques permettent d’affirmer : une renaissance peut être tout à fait profitable.
Véhicule
Le Korando est un vrai crossover, même si dans l’esprit il conserve les gênes du travail. Transmission à choix deux ou quatre roues motrices, moteur diesel de deux litres développant 175cv, 360 Nm de couple et ne rejetant que 157g de Co2. Tout cela est supporté par une boîte mécanique ou automatique à six rapports.
Intérieur
Le tableau de bord est composé de matériaux de qualité moyenne et de plastics un peu durs, mais très bien assemblés. Même la manipulation des commandes se révèle pensée et réfléchie. L’espace intérieur est important. Les places avant permettront à des bucherons d’y trouver place sans se gêner. Les sièges bien que confortable ne sont pas champions du maintien latéral. Si cela n’est pas gênant en utilisation normale, cela peut devenir désagréable, lorsque l’on quitte les terrains fermes. La place à l’arrière est grandiose. Place aux genoux et confort pour deux adultes, largement assurée.
En matière de coffre, le Korando ne joue pas les ténors. Avec 486 litres en position normale, il permet 1300 litre sièges rabattus. Petit sucre, le Korando peut « tirer » deux tonnes en charge tractable freinée et 750 kg non freinée.
Conduite.
Un peu fainéant en-dessous des 2000 tr/min, il se révèle très agréable à la conduite normale. Un châssis monocoque de nouvelle conception bénéficie d’un amortissement en net amélioration par rapport aux modèles précédents. La combinaison permet une tenue de route agréable absorbant bien les reliefs de la route. Un petite remarque toutefois, la direction devient un peu imprécise en fonction de la vitesse. Un ESP qui intervient relativement vite, vous rappelle que vous êtes au volant d’un crossover.
Que dire encore….l’équipement de base est plutôt complet que ce soit dans le domaine de la sécurité active ou passive, depuis les classiques ABS et ESP jusqu’au démarrage en côte assisté ou protection anti-retournement. Dans le cockpit, l’image est la même, on a pensé à tout ou presque pour le confort des passagers, peu d’options tout y est déjà.
Bilan.
Bonne découverte que le Korando, s’il ne peut combattre le Quashkai ou le Tiguan au niveau des finitions, il se pose en conquérant quant à la performance qualité/prix. Moins de 30'000 francs pour la version deux roues motrice et 33'490.00 francs pour le 4x4, le place clairement dans la catégorie des candidats en quête d’agréable et d’utile. Il faut rappeler une fois encore la capacité de traction de deux tonnes, qui rend le Korando intéressant pour les utilisateurs de voiture alliant travail et loisir.
Comme d’hab, la voiture vous tente….allez donc l’essayer chez le concessionnaire du coin. Dans ce cas, nous rajouterons que SsangYong semble avoir pris un nouveau bon départ.
Jean Louis Vidal mars 2012
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