Accroche: 

V2 ne se rattache pas ici à des souvenirs guerriers anciens, mais simplement à la version deux de la Sandero.

Si dans la généalogie Dacia, la Logan fait figure d’ainée et est âgée de neuf ans, Dacia a préféré rafraîchir la Sandero en premier. Lifting ou évolution.  Les changements sont presque discrets, et pourtant  fondamentaux.  Bouclier avant, optiques, tout est autrement, et pourtant cela ne saute pas aux yeux. Il y a les choses que l’on voit, tels les optiques, et celles que l’on ne voit pas vraiment, soit parce pas évidentes, à l’instar des rétroviseurs extérieurs ou discrètes comme les buses de lave-glace.

Basiquement, le format reste le même, à peine quatre centimètres de plus. Ces derniers ne modifient pas l’espace intérieur. Ce dernier subit par contre des changements importants, on y a gagné en statut pourrait-on dire.  Certes, le plastique est omniprésent, mais il est robuste à l’image de la version précédente. Le tableau de bord a changé de visage et se voit doté d’un écran tactile de 7 pouces dernier cri, que l’on retrouve à l’identique chez Renault, cela pour le low-cost. Le multimédia est là avec Navi, Bluetooth et autre, R-Link suivra probablement bientôt (en option).

La siègerie n’a pas évoluée et constitue encore toujours une partie un peu faible. Confort et  maintien ce sera probablement pour la version trois.
Pour le reste, la place à bord correspond à cette gamme de véhicule, et le coffre offre, avec un volume de 320 litres respectivement 1200 litres sièges baissés, une capacité largement suffisante pour un usage courant.

Technique

La Dacia Sandero est disponible en trois motorisations, une essence classique de 1,2l et 75 ch et deux nouvelles motorisations ECO 2, une essence de 900 ccm développant 90 ch, et une diesel 900 ccm développant également 90 ch. Cinq finitions sont disponibles, trois classiques, Normale, Ambiance et Lauréate, ainsi que deux versions « Stepway » (style SUV) Ambiance et Lauréate. Les prix oscillent de 8 900.- à 17 150.- francs  en fonction du modèle.

L’amortissement est à l’image de la série, de bonne qualité, même si comme sur la version un, il filtre relativement mal les vibrations. Les roues « standard » de 15 pouces ne sont pas étrangères à ce confort. L’assistance de direction est efficace, quoique un peu légère.  La consommation annoncée à 5,2 l/ 100 km s’est élevée à 6 – 6,5l/100 et à peine moins en mode ECO2, qui rend la voiture un peu somnolente. Ce mode ECO2 trouve une utilisation fort utile sur autoroute on l’on privilégiera une conduite régulière et sobre, à celle d’un étalon fougueux, ce que n’est de toute façon pas une Dacia Sandero de 90 ch.

Notre avis.

Si le mot LOW-COST se mesure au plastique utilisé, alors oui, la Dacia Sandero est LOW-COST. Par contre si l’on estime l’ensemble de la prestation au prix d’acquisition, et au peu de retour négatif depuis bientôt neuf ans d’existence, alors on peut considérer que Dacia est un bon investissement. Bien entendu, il vous faudra oublier l’émotion, l’intérieur douillet, les petites choses par-ci, par-là qui caractérisent d’autres voitures. Si vous voulez une voiture qui vous déplace de A à B, reste économique, possède l’essentiel, et on parle ici également de confort comme multimédia, navigation et autre, indiscutablement la Dacia Sandero reste une option presque sans concurrence. Près d’un million de Dacia vendu pendant cette période en témoigne.

Vous ne nous croyez pas, pas de souci. Chez road and motor, nous avons l’habitude de vous le dire, rien ne vaut une visite et un test chez le concessionnaire.

Jean Louis Vidal – juin 2013

Critères de recherche:

DACIA SanderoLauréate TCe 90 Eco2

Catégorie de véhicules: 
Mini / Petites citadines
Cylindrée: 
moins de 1000 ccm
Carburants: 
Essence
Nombre de portes: 
5
Etiquette énergie: 
C
Prix base: 
8 900.-

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